2025-11-23 CHC Montlégia – Quand un matin à l’hôpital tourne au drame
Quand un matin à l’hôpital tourne au drame
Samedi matin, vers 7 h, un événement tragique vient briser le calme d’un service hospitalier à Liège. Une chambre du service de pneumologie du CHC MontLégia prend feu. Le matelas s’embrase — un incident bref, maîtrisé en quelques minutes, mais suffisant pour changer des vies à jamais. (source RTL Info)
Au cœur de cette chambre, une femme, hospitalisée, voit son sort basculer en un instant. Malgré l’intervention rapide des pompiers, malgré la réaction rapide du personnel soignant… les blessures sont trop graves. Elle décède peu après des suites de ses brûlures.
Derrière les murs : des vies, des peurs, des espoirs
Cet incident, aussi soudain que terrible, rappelle que l’hôpital n’est pas qu’un lieu de soin : c’est un espace de fragilité, de vulnérabilité, où chaque instant compte.
Il y a la patiente, bien sûr — une vie arrachée, des proches en deuil.
Mais il y a aussi les soignants, les pompiers, le personnel de maintenance, le service d’urgence… tous se sont mobilisés en urgence, confrontés à la fumée, à l’angoisse, à l’imprévu. À la douleur d’un événement impensable.
Quelques autres patients ont dû être évacués, confinés, transférés. Une infirmière a été examinée, des alarmes ont été tirées. Il y a eu la peur, la confusion, mais aussi l’efficacité — des réflexes qui ont probablement évité un bilan encore plus lourd.
Un appel à l’attention, au respect, à la vigilance
On parle souvent des hôpitaux comme de lieux rassurants, techniques, aseptisés. On oublie parfois qu’ils sont aussi des lieux de fragilité — où la vie peut basculer en un instant. Ce drame nous rappelle l’urgence de sensibiliser, de sécuriser, de ne jamais considérer la sécurité comme acquise.
Mais au-delà de l’alerte, c’est aussi un hommage à l’humanité : aux soignants présents, aux pompiers qui sont intervenus, à tous ceux qui ont répondu malgré la peur. Un hommage à celle qui ne verra plus demain, et à ceux qui resteront, marqués, solidaires.
Nous pensons à sa famille, à ses proches. Et à tous ceux pour qui, un matin ordinaire, l’imprévu peut tout changer.